Budapest, le 27 septembre 2004Chers parents et amis,
Des circonstances imprévues nous obligent à reporter la suite de cette lettre :
1. Hannibal nous fait un caprice : il refuse de transformer le 220 volts en 12v, ainsi que de charger la batterie d’habitacle à partir de l’alternateur. Conséquence : tout va bien pour le moteur – qui démarre normalement – mais nous sommes sans éclairage le soir et surtout, en permanence, sans pompe à eau. Donc, plus moyen de se laver les mains, de faire la vaisselle, etc, autrement que le soir à l'étape dans les terrains de camping. Pénible ! Le chauffage nocturne est au gaz, heureusement, mais la soufferie, elle, est en 12 v, donc inopérante. Et par les températures qui règnent en Europe centrale… brrr…
Moralité : dès que notre voyage de groupe sera terminé à Prague (nous sommes pour l’instant à l’hôtel à Budapest), nous allons devoir abréger notre trajet retour et court-circuiter Salzbourg et Innsbruck, remis à une prochaine fois. Nous ferons seulement une étape chez des amis à Lausanne, avant de regagner Montpellier, où nous mettrons Hannibal entre les mains d’un électricien, afin qu’il soit réparé avant que nous partions en cure à Balaruc.
2. Comble de malchance : nous avions emporté nos deux ordinateurs portables par sécurité. Mais celui de Christiane est resté à Prague, aux bons soins d’Hannibal. Et celui de votre serviteur a fait lui aussi un caprice : plus d’écran ! Impossible donc de rédiger, de recadrer les photos, etc. Heureusment qu’aujourd’hui on se dépanne avec celui de l’hôtel.
Ce n’est donc qu’après notre retour que nous pourrons vous envoyer le récit illustré de la suite de notre voyage : Prague – Bratislava – Vienne – Budapest – Prague et retour via la Suisse. Sachez simplement qu'à part ces petits incidents, tout se passe bien et que nous nous régalons.
Pour aujourd’hui, vous devrez donc vous contenter de la partie « Alsace » au recto.
Avec tous nos regrets pour ce contretemps, recevez, chers 'fidèles abonnés', notre affectueux souvenir.Christiane et Jean-René
… et vous remarquerez que l’apéro est servi. Le moral reste intact ! Nous voici incorporés à un groupe sympathique de Québécois.
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